Dans la partie précédente, nous avons démontré les inégalités de salaires entre les sports. Dans la société, les femmes ont malheureusement un salaire souvent inégal à celui des hommes. Dans cette partie nous verrons si c'est aussi le cas dans le sport.                                                      

Nous étudierons dans un premier temps les différences de rémunérations entre les hommes et les femmes dans le handball. Puis nous nous pencherons sur ces différences au football. Pour finir, nous essaierons de trouver des idées pour lutter et diminuer ces inégalités.

Luc ABALO, grand joueur de handball dans l'équipe du PSG (titulaire de l'équipe de France), touche, d'après le journal Le Monde, près de 530 000 euros annuels (soit, environ 44 000euros mensuels). Tandis qu'Allison PINEAU, grande star du handball féminin qui fait également partie des titulaires de l'équipe de France, touche environ 120 000 euros annuels (soit, près de 10 000euros par mois) d'après le journal Le Républicain Lorrain.

Ces chiffres prouvent l'inégalité entre les hommes et les femmes au niveau des salaires sportifs, en l'occurrence au handball.

Zlatan IBRAHIMOVIC, joueur du PSG et l'un des joueurs de football les mieux payés du championnat de France, touche, d'après nouvelobs.com, un salaire de 15 millions d'euros net d'impôts par an (juste avec le sport), soit 1,25 million par mois. Quant à Sonia BOMPASTOR, joueuse de football féminin évoluant au club Lyonnais et aussi membre de l'équipe de France, d'après le journal Le Monde elle gagne entre 3000 euros et 5000 euros mensuels, donc environ 48 000 euros par an.

Ces chiffres révèlent encore un écart abyssal entre ces deux salaires.

Grâce à ces deux exemples, on peut dire qu'une femme gagne nettement moins qu'un homme dans le milieu sportif.

 Au niveau des primes, le constat est le même : pour la dernière Coupe d’Europe où l’équipe masculine a atteint les ¼ de finale, chaque joueur devait toucher 100 000 €. En atteignant les ½ finales de la Coupe du Monde en 2011, les footballeuses ont reçu chacune 3 500 €.

Voici 4 propositions concrètes à mettre en œuvre, pour que les discriminations dans le sport soient réduites :

- Améliorer la place du sport à l’école aussi bien pour les filles que pour les garçons en offrant une palette de sports plus large et aider chaque enfant à s’épanouir dans le sport de son choix. Pour cela, il faut lutter contre les stéréotypes : le football pour les garçons, la danse pour les filles.

- Mettre en place la parité dans les primes pour les sportives et les sportifs (notamment dans le football) qui participent à une compétition de même niveau, fixer des quotas.

- Introduire de la parité dans les instances dirigeantes, dans l’arbitrage et dans l’encadrement. Pour que la présence des femmes dans le sport devienne la règle, il est important qu’elles soient représentées dans tous les corps de métier, dans le sport féminin comme dans le sport masculin.

- Améliorer la médiatisation des joueuses notamment en intégrant les matches féminins à la liste des événements sportifs majeurs.